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Football - FA Cup - Arsenal, la sale semaine
Après son élimination à Barcelone en C1, Arsenal s'est fait sortir de la Cup par Manchester United (2-0), samedi, en quarts de finale. Egalement battus en finale de la Coupe de la Ligue, les Gunners n'ont désormais plus que le championnat à jouer.
Une semaine à oublier pour Arsenal. En quatre jours, les Gunners ont pris deux leçons de football, perdu autant d'objectifs et d'occasions de soulever un trophée cette saison. On pourrait croire à une malédiction avec un expulsé sévère mardi (Van Persie) et un blessé samedi (Djourou). Mais c'est peut-être avant tout un manque criant de réalisme qui a pénalisé les Gunners. Comme face à Barcelone, les Londoniens n'ont jamais semblé en mesure de prendre le dessus, même dans leurs phases de domination. Une incapacité à faire la différence sanctionnée en première et en seconde période par un but mancunien en contre de Fabio (1-0, 28e) et Rooney (2-0, 49e). Et aucune réaction à chaque fois.
Pourtant, avec une équipe quasiment bis alignée par Alex Ferguson, les opportunités de contre étaient davantage attendues du côté des visiteurs. A quatre jours du 8e de finale retour de Ligue des champions face à Marseille à Old Trafford, l'Ecossais, privés de nombreux titulaires, avait composé une formation inédite, autour de sept joueurs défensifs dont les jumeaux Fabio et Rafael positionnés sur les ailes tandis que O'Shea et Gibson formaient le tandem de récupérateurs. Mais finalement, durant 90 minutes, tous les joueurs furent cantonnés aux tâches défensives et le plus investi fut sans doute le plus inattendu, Wayne Rooney. Didier Deschamps, présent dans les tribunes, sait qu'il va avoir du souci à se faire si l'Anglais réitère sa performance du jour. Enorme défensivement, il a fait trembler l'arrière-garde des Gunners jusqu'à la dernière minute, manquant d'un rien un doublé mérité (90+3).
L'avantage psychologique pour MU
En deux semaines, Arsenal a perdu une finale et le premier acte dans son mano a mano avec MU pour le titre de champion, le dernier auquel l'équipe peut encore prétendre. Ce revers avec la manière laissera indéniablement des traces psychologiques tant les hommes de Ferguson ont paru supérieurs dans la maîtrise du jeu. Certes talentueux, les Londoniens restent trop tendres et dominent bien trop souvent de manière stérile. Il manque un aboyeur, capable de remotiver ses troupes dans les moments difficiles. Arsenal a sombré facilement, malgré le bon match d'un Nasri remuant et volontaire, mais en manque de solution avec le trop seul Van Persie devant. Les entrées trop tardives de Chamakh, Rosicky et Ramsay, en lieu et place notamment de Denilson et Diaby transparents, auront été les seules notes positives pour Arsène Wenger. Avec la nouvelle titularisation d'Almunia. L'Espagnol a longtemps retardé l'échéance face à l'ogre catalan mardi. Il fut tout aussi indispensable pour suppléer les lacunes défensives de ses défenseurs face à MU. Et pourtant, Arsenal repart avec deux sévères revers.
Manchester United a beaucoup gagné à Old Trafford. Les Red Devils ont retrouvé de leur superbe après quelques sorties ratées et des revers face à Chelsea et Liverpool. Les Mancuniens ne seront pas rejoints au palmarès de la Cup par Arsenal. Les leaders de Premier League restent en lice pour un doublé anglais et ils se sont donné du baume au coeur avant de retrouver l'Europe. Mais MU a très probablement frappé un grand coup dans sa quête d'un 19e sacre national face au premier de ses poursuivants.
Une semaine à oublier pour Arsenal. En quatre jours, les Gunners ont pris deux leçons de football, perdu autant d'objectifs et d'occasions de soulever un trophée cette saison. On pourrait croire à une malédiction avec un expulsé sévère mardi (Van Persie) et un blessé samedi (Djourou). Mais c'est peut-être avant tout un manque criant de réalisme qui a pénalisé les Gunners. Comme face à Barcelone, les Londoniens n'ont jamais semblé en mesure de prendre le dessus, même dans leurs phases de domination. Une incapacité à faire la différence sanctionnée en première et en seconde période par un but mancunien en contre de Fabio (1-0, 28e) et Rooney (2-0, 49e). Et aucune réaction à chaque fois.
Pourtant, avec une équipe quasiment bis alignée par Alex Ferguson, les opportunités de contre étaient davantage attendues du côté des visiteurs. A quatre jours du 8e de finale retour de Ligue des champions face à Marseille à Old Trafford, l'Ecossais, privés de nombreux titulaires, avait composé une formation inédite, autour de sept joueurs défensifs dont les jumeaux Fabio et Rafael positionnés sur les ailes tandis que O'Shea et Gibson formaient le tandem de récupérateurs. Mais finalement, durant 90 minutes, tous les joueurs furent cantonnés aux tâches défensives et le plus investi fut sans doute le plus inattendu, Wayne Rooney. Didier Deschamps, présent dans les tribunes, sait qu'il va avoir du souci à se faire si l'Anglais réitère sa performance du jour. Enorme défensivement, il a fait trembler l'arrière-garde des Gunners jusqu'à la dernière minute, manquant d'un rien un doublé mérité (90+3).
L'avantage psychologique pour MU
En deux semaines, Arsenal a perdu une finale et le premier acte dans son mano a mano avec MU pour le titre de champion, le dernier auquel l'équipe peut encore prétendre. Ce revers avec la manière laissera indéniablement des traces psychologiques tant les hommes de Ferguson ont paru supérieurs dans la maîtrise du jeu. Certes talentueux, les Londoniens restent trop tendres et dominent bien trop souvent de manière stérile. Il manque un aboyeur, capable de remotiver ses troupes dans les moments difficiles. Arsenal a sombré facilement, malgré le bon match d'un Nasri remuant et volontaire, mais en manque de solution avec le trop seul Van Persie devant. Les entrées trop tardives de Chamakh, Rosicky et Ramsay, en lieu et place notamment de Denilson et Diaby transparents, auront été les seules notes positives pour Arsène Wenger. Avec la nouvelle titularisation d'Almunia. L'Espagnol a longtemps retardé l'échéance face à l'ogre catalan mardi. Il fut tout aussi indispensable pour suppléer les lacunes défensives de ses défenseurs face à MU. Et pourtant, Arsenal repart avec deux sévères revers.
Manchester United a beaucoup gagné à Old Trafford. Les Red Devils ont retrouvé de leur superbe après quelques sorties ratées et des revers face à Chelsea et Liverpool. Les Mancuniens ne seront pas rejoints au palmarès de la Cup par Arsenal. Les leaders de Premier League restent en lice pour un doublé anglais et ils se sont donné du baume au coeur avant de retrouver l'Europe. Mais MU a très probablement frappé un grand coup dans sa quête d'un 19e sacre national face au premier de ses poursuivants.
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