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vendredi 25 mars 2011

Quand les médias sportifs espagnols délaissent l'objectivité au profit du soutien de leur club.

David Villa donna le but de la victoire à Barcelone face à l'Athletic Bilbao (1-0), mais il n'aurait pas dû être accordé. Ou c'est ce que l'on dit.
Xavi Hernandez envoya une passe en diagonale sur la droite où Dani Alvès avait pris le couloir, ce dernier fit une passe en première intention à Villa qui n'avait plus qu'à finir le travail. Et ceci même si Alvès était en position hors jeu de plusieurs kilomètres. Une preuve "accablante" fut sortie du tabloïd pro-Madrid AS le matin suivant -- une photographie de l'action, montrant bien que le brésilien était en position flagrante de hors jeu loin derrière le dernier défenseur.

Il y avait juste un petit problème. Le dernier défenseur sur la photo n'était pas du tout le dernier défenseur du match. On prétend que les images ne mentent jamais. On a tort. L'image ment, de même que le photographe et de même que Photoshop. Il y avait quelque chose de bizarre dans l'image présentée, quelque chose manquait: ou plutôt quelqu'un. Normalement une défense est constituée de 4 joueurs. La défense sur la photo n'en avait que 3. Une petite comparaison avec les images de la télévision et tout devient clair:
AS s'est permis de supprimer un joueur de l'image.
Koikili de l'Athletic Bilbao a mystérieusement disparu de l'image (sûrement aller boire un coup au bar du coin avec les "journalistes" de AS pendant l'action), il s'est évaporé du terrain. Bien sûr en enlevant le joueur, Alvès était largement hors jeu. Même avec Koikili dans l'image, Alvès aurait pu être considéré comme étant hors jeu, une fraction de seconde dans la course de l'action pouvait le signaler en tant que tel même si la décision reste discutable; sans Koikili, Alvès était clairement hors jeu. Soudainement, le scandale du hors jeu n'en était plus un. Soudainement, le scandale n'était pas provoqué par l'arbitrage du match mais par le tabloïd lui même.
Le matin même AS s'en est excusé. L'éditeur Alfredo Relano apparut sur de nombreuses stations radio pour s'expliquer. Une page double publiée dans l'édition du lendemain clame que ce fut une erreur commise en faisant une superposition d'image du mouvement de l'action. Il ont en quelque sorte "omis" de mettre Koikili là où il devait être. C'était "une erreur graphique dont on s'en excuse."


Même si Alvès aurait pu être hors jeu et que l'excuse est arrivé promptement, demander pardon n'était vraiment insuffisant. Et pas seulement parce que les pots étaient déjà cassés, mais parce que AS ne bénéficie plus du bénéfice du doute.
Ils n'ont eu cesse de crier au loup. Et maintenant que le loup leur a mordu la jambe, personne ne semble vouloir aller à leur rescousse. C'était juste un mensonge de plus dans une montagne de calomnies.
Mais en un sens ce n'est pas juste AS qui est visé; mais toute l'industrie médiatique. Et demander pardon ne fut simplement pas suffisant car c'était loin d'être un cas isolé.
Parce que, même si cette situation paraît extrême, l'affaire n'était pas complètement inattendue. En fait tout était tout à fait plausible, désespérement prévisible. Le contexte y était trop favorable. Comme ça pouvait être convénient d'omettre l'élément qui détruirait toute leur argumentation. Comme cela pouvait arranger les choses de trafiquer des images pour appuyer pendant si longtemps les mêmes salades qui accompagnent chacune de leurs attaques. Comme cela pouvait être dérangeant, ces preuves qui nous montrent le contraire de ce qu'ils voulaient prouver... si dérangeantes que l'on pourrait, pourquoi pas, s'en débarasser?

AS insista autrement. Un rédacteur a voulu souligner qu'une campagne médiatique et une "preuve stalinienne" étaient deux choses différentes. Ce qui absolument vrai. Mais la campagne médiatique est devenue si extrême, aveuglée, puritaine, malsaine, manipulée, fanatique, tellement obsédée par les vices des autres et si prompte à cacher ses propres malhonnêtetés, que trafiquer des photos n'était simplement qu'un pas de plus dans leurs malfaisances. Un grand pas certes, mais un pas de plus. C'est un triste événement si banal dans le monde des médias sportifs espagnols. Et si AS ne se doit d'être méprisé pour cette affaire, AS et d'autres médias espagnols se doivent d'être blâmé pour d'autres actes tout aussi répréhensibles.
Il existe quatre grands médias sportifs hispaniques, tous ayant des degrés d'objectivités plus ou moins prononcés. Mais aucun d'entre eux ne peut se targuer d'être entièrement honnête. El Mundo Deportivo et Sport sont ouvertement pro-barcelonais. Marca et AS, alors même qu'ils se disent être médias officiels de la nation, sont ouvertement pro-Madrid. Ils supportent leur équipe respective et font campagne en leur honneur. Ils sont fanatiques et manipulateurs. Ils aiment se voir en tant qu'une extension à part entière de leur club. Ils sont devenus des organismes de propagandes et non plus des journaux sportifs. Et ils ont l'impression que fonctionner de la sorte est la bonne chose à faire.

Et ils n'ont malheureusement pas tort. Un éditeur affirme que chaque victoire madrilène signifie 10000 éditions en plus de vendues. Un responsable d'une radio catalane, versée dans le fanatisme le plus complet du barcelonisme, encourage publiquement le fait de supporter les adversaires du jour de Madrid, une manière "ingénieuse" de se rapprocher du statut de supporter du Barça. Mais ça ne nous rapproche pas pour autant de la vérité.
Ils ont réussi à créer, ou plutôt se sont enlisés, dans une sorte de fondamentalisme footballstique. Les supporters sont tellement habitués à des médias virulents qui ne pensent qu'à cirer les bottes de leur équipe et à traîner l'adversaire dans la boue, que ceux qui sont plus ou moins critiques envers Madrid ou Barcelone sont immédiatement catégorisés comme anti-Madrid ou anti-Barça. Tu es soit un pur madridista soit un culé dans le sang. Tu n'as pas le droit d'être neutre. Tu n'as pas le droit de ne pas prendre de parti.
Ce genre de sentiment est présent partout dans le monde du football, mais peut-être plus nettement encore lorsque l'on parle d'arbitrage. En Espagne, où les fautes sont plus régulièrement sifflées et où les cartons pleuvent plus qu'ailleurs en Europe, être un arbitre est un véritable cauchemard. Certains d'entre eux pensent que le moindre contact est synonyme de faute. Certains ont l'air de ne jamais avoir lu de règlements de leur vie. Plonger est juste une compétence extrêmement bien travaillée. Et chaque décision est analysée scrupuleusement par des "spécialistes", les ralentis rembobinés puis repasseés encore et encore. Chaque décision est "évidente". Une décision sérieuse, qui peut faire basculer un match.
On s'en moque si une équipe gagne 10-0, s'il y a eu un penalty discutable, il fera la une des journaux le lendemain. Les rédacteurs des deux côté ont pour mission de chercher la controverse lorsqu'il doivent couvrir les matchs des rivaux. L'entraîneur Jose Mourinho s'est récemment présenté à une conférence de presse avec un morceau de papier décrivant 13 "énormes" erreurs d'arbitrage. Pas besoin de rappeler que le morceau de papier ne contenait aucun litige qui jouait en sa faveur -- et même Mourinho n'a pas pu affirmer qu'il n'y a eu aucune erreur favorisant son équipe-- ces "énormes" erreurs incluaient quelques touches données au mauvais camp. Mais bon il n'est pas question ici de Mourinho mais bien de l'appareil médiatique.

Les médias ne se soucient que de Madrid et de Barcelone. Et vraiment uniquement et simplement d'eux. Un peu trop même. Ils ne jugent qu'à travers des lunettes tintées de blanco ou de blaugrana. Un penalty évident d'un côté devient une action anodine de l'autre, seule la couleur du maillot compte, et non plus l'action en question...
Quiconque ose tacler un de nos joueurs est le mal incarné, et celui qui n'ose pas faire de faute sur les joueurs de l'équipe adverse est clairement un poltron. Si nous gagnons c'est parce que nous sommes géniaux, si ce sont eux qui gagnent c'est parce qu'ils étaient chanceux, que l'adversaire était vraiment faible ou qu'ils ont triché.
Ou alors l'arbitre était de leur côté.
Et sans erreur possible ceci est bien la carte maîtresse de tout journal sportif qui se respecte.
Au coeur de tout ça existe un "fait" basique: les erreurs des arbitres ne sont jamais des erreurs. Jamais. Enfin certainement pas d'innocentes erreurs. Exit le fait qu'il existe certaines situations de hors jeu impossible à distinguer clairement avec l'oeil humain, ou du fait que mêmes les "spécialistes" n'arrivent pas à se mettre d'accord sur un certain fait de jeu, les erreurs sont considérées comme une preuve que l'arbitre est enclin à aider un club et à descendre l'autre. La preuve d'une conspiration. L'évidence que rien est juste pour eux.
AS a inventé le Villarato. Marca désirait ardement en être l'auteur. Villarato ou la théorie de AS qui explique comment Barcelone est protégée par les arbitres parce que l'ex président Joan Laporta a supporté la candidature d'Angel Maria Villar aux élections de la Fédération Espagnole de Football, alors que le président madrilène ne l'avait pas soutenu. Le tabloïd se targue d'avoir la preuve de ses dires. Seulement il n'en a aucune. La "preuve" est la série de décisions qu'ils estiment être à l'encontre de Madrid semaine après semaine. Des preuves qui n'auraient jamais été acceptées même dans le tribunal le plus tordu qu'il soit. AS semble avoir oublié le fait que les gens ont des yeux et un cerveau.

Pendant ce temps, s'il existe des preuves qui vont à l'encontre de ce que profère le torchon, ils s'en contrebalancent royalement. Sport et Mundo Deportivo se plaignaient du fait que les équipes visaient Lionel Messi. Marca a récemment fait tourner une campagne pour défendre Cristiano Ronaldo, qui était "chassé" par les adversaires. En réalité, José Maria Callejon, José Antonio Reyes, Pablo Piatti, Pedro Munitis, Eliseu, David Zurutuza, Santi Cazorla et Diego Capel ont tous subis plus de fautes par minutes que Cristiano Ronaldo. Messi ne figure même pas dans le top 20 des joueurs subissant le plus de fautes.
Et pourtant, des statistiques sont utilisées pour montrer que Madrid ou Barcelone obtient des décisions litigieuses, dépendant de ce que l'on veut prouver -- et dans le cas de ces tabloïds tout devient mensonger, des mensonges et des statistiques. "Oh regarde Madrid obtient 30 fois plus de penalty que le Barça" dénonce-t-on à Barcelone, sans se préoccuper du fait que peut-être que Madrid subit plus de fautes dans la surface de réparation. "Oh regarde le Barça n'obtient presque jamais de cartons" hurle-t-on à Madrid sans se préoccuper du fait que le Barça commet moins de fautes que les autres. Même sans ce contexte, les statistiques restent des statistiques. Des preuves plus convaincantes sont fournies par eux-mêmes, des statistiques montées de toutes pièces: des classements parallèles où sont montrés où l'équipe serait actuellement classée si "l'arbitrage avait été juste", en ré-évaluant toute les décisions clés. Mais ce sont eux qui les réévaluent, et ce sont eux qui choisissent quoi réévaluer aussi...
Les arbitres sont analysés avant même le match. Comme le dit un proverbe espagnol, ils mettent des bandages avant même d'avoir subit des blessures. Iturralde Gonzalez était l'arbitre pour ce Clasico aller. "Iturralde" titra AS "le meilleur pour le Barça et le pire pour Madrid." Il était en charge de deux Clasico auparavant, Barcelone les a gagné tout les deux. Même si Barcelone a mérité ces deux victoires, c'était forcément la faute de quelqu'un. Oublions juste le talent, la qualité de jeu ou la démonstration tactique, c'était de sa faute si Barcelone a gagné cette année aussi.
La Manita souvenez vous.
Voilà où le football en est réduit, malheureusement, pathétiquement, misérablement, à un arbitre et au désir de faire perdre une équipe.
Mais hé! Voici la preuve Une image d'un hors jeu. Avec la photo prise après que le ballon soit joué. Scène d'un autre hors jeu. Avec une ligne pas très droite... Des erreurs sont faites. Comme ça peut arranger le monde quand les erreurs les plus astucieuses  sont faites? Ce n'est donc pas étonnant de voir qu'effacer un joueur de l'image n'était qu'une autre étape dans ces contre-façons.
Lorsque Madrid gagna contre Séville, Raul Albiol dégagea la balle sur la ligne. Ou peut-être la dégagea-t-il juste après qu'elle fusse rentrée.
Sous un angle ça ressemblait à un but, sous un autre ça ne ressemblait pas à un but.


Xavi fête son 100 ème match avec la Roja

Le chef d'orchestre culé inscrira aujourd'hui un peu plus son nom dans la légende.

Parmi les multiples raisons qu’ont les supporters du FC Barcelone de se sentir fiers de leurs joueurs, certaines proviennent de la sélection. Aujourd’hui, le 25 Mars 2011, est un autre jour qui restera gravé dans l’histoire du Barça, de l’Espagne et plus particulièrement dans la vie de Xavi Hernandez.
Le milieu de terrain natif de Terrassa fêtera ce soir à Grenade face à la République Tchèque son 100ème match sous le maillot 'Roja' de l’équipe nationale. Depuis ce lointain 15 Novembre au cours duquel il a débuté lors d’un Espagne-Pays Bas à Séville, plus de 10 ans et une centaine de rencontres se sont écoulés. On pourra retenir deux périodes bien distinctes, une Espagne des déceptions, et les derniers succès en coupe d’Europe et lors du mondial. Ces deux titres qui jalonnent le parcours de Xavi qui peut également s'enorgueillir d'avoir été élu « MVP » de l’Euro 2008. Deux phases finales de coupe d’Europe et trois mondiaux figurent parmi son palmarès si bien garni. Xavi aura l’honneur d’être le 4ème joueur espagnol à atteindre la barre des 100 sélections, le second en tant que joueur de champs. Seuls le dépassent les gardiens Zubizarreta (126) et Casillas (117) et Raul en tant qu’atttaquant (102).

Hier le joueur a pu exprimer sa joie. "Je suis heureux et content de ces 100 matches et je me sens capable d’en disputer bien plus. Je profite d’une période extraordinaire avec ces joueurs. Je continue à prendre du plaisir et je souhaite être ici pour encore un long moment", a-t-il commenté. Pour l’azulgrana, "les meilleurs moments avec la sélection sont sans doute la coupe d’Europe et le mondial. Les pires moments étaient lorsque nous ne croyions pas en nous", se rappelle le joueur. Interrogé sur le fait de savoir si il était le meilleur joueur espagnol de l’histoire, il a répondu que "c’est la meilleur équipe de l’histoire pour le moment. Nous profitons de cette reconnaissance mondiale. Nous avons tout gagné, la coupe d’Europe, le mondial. Un gardien n’est pas meilleur qu’un attaquant. Nous avons tous fait notre travail et avons tous un rôle dans le succès de cette génération", a-t-il conclu. Aujourd’hui il profitera simplement de ce jour si important.

jeudi 24 mars 2011

Ronaldo indispensable chez les Merengues !

Suite aux performances de Benzema et Di Maria, la presse espagnole s'est demandée si le Real n'était pas meilleure sans sa star portugaise. Découvrez la réponse !
L’Arrogance et l’égocentrisme. Ces adjectifs collent souvent à la peau Cristiano Ronaldo. Mais on n’oublie trop souvent que l’international portugais est un joueur exceptionnel. Doté de qualité physique hors-normes et d’un mental à toute épreuve, le joueur du Real Madrid est indispensable chez les Merengues.
Des joueurs comme Benzema, Ozil et Di Maria pourront très difficilement  supplanter CR7. A cause de son égo surdimentionné? Non, mais parce que le portugais est un phénomène, capable de faire la différence à tous moments par une passe, un drible, un coup-franc.
C'est pour ces raisons que José Mourinho a pris le risque de le titulariser lors du huitième de finale retour de la Ligue des champions contre l'Olympique Lyonnais. Le Special One était conscient que sa blessure pouvait s'aggraver. Il n'empêche, Ronaldo a joué "même s'il n'était  pas à 100%"  car c'est la star de l'équipe.
Titres et Soulier d'Or

Depuis son départ de Manchester United en 2009, aucun trophée n’est venu garnir l’armoire de Cristiano Ronaldo. Un gros manque qui devra impérativement combler cette année pour espérer gagner le Ballon d'Or l'année prochaine. Le portugais a atteint un tel niveau de performances qu'il  ne peut plus se permettre de vivre une nouvelle saison sans ajouter une ligne à son palmarès. Les récompenses individuelles :  meilleur buteur de la Liga, soulier d’or européen ne  suffiront pas à  exclipser les Messi, Xavi, Iniesta, Eto'o...

Mourinho espère voir Ronaldo jouer contre Tottenham"

José Mourinho pense que son joueur sera de retour pour le quart de finale aller de Ligue des champions face à Tottenham le 5 avril.
« Je crois que Cristiano pourra jouer contre Tottenham. Si ce n’est pas le cas, nous ne prendrons pas de risques. Je souhaite qu’il soit au top contre Tottenham. » C. Ronaldo s’est blessé le week-end dernier en championnat. Il doit observer entre 2 et 3 semaines de récupération.

Mesut Özil, Je veux être l'un des meilleurs au monde

Pour sa première saison au Real Madrid, Mesut Özil impressionne par sa capacité d'adaptation et son talent brut. Mais le jeune international allemand (22 ans) ne compte pas en rester là et se montre particulièrement ambitieux quant à l'avenir...
Mesut Özil n'aura pas mis longtemps pour conquérir le coeur des socios de Santiago Bernabeu. Débarqué du côté de la capitale espagnole en provenance du Werder Brême après un Mondial flamboyant avec la jeune garde allemande, le meneur de jeu au toucher de balle des plus soyeux s'est immédiatement imposé dans le 4-2-3-1 prôné par José Mourinho au Real. Son sens de la passe, sa vista et sa technique hors-pair ont fait de lui un titulaire indiscutable à la Maison Blanche, mais le milieu d'origine turque ne veut pas s'arrêter en si bon chemin.
Ainsi, à l'occasion d'une conférence de presse tenue en marge de la rencontre entre la Nationalmannschaft et le Kazakhstan en éliminatoires de l'Euro 2012, le petit joyau a fait part de ses ambitions personnelles, affichant une foi sans faille en ses capacités : "Mon but est de devenir l'un des meilleurs joueurs du monde et je suis sur la bonne voie, a-t-il ainsi confessé. Je suis heureux de jouer à Madrid et également très fier de cela. Les choses se déroulent bien et je travaille très dur pour cela. J'en profite et je pense que ça se voit sur le terrain. Mes coéquipiers me soutiennent et le plus important est que j'ai la confiance de l'entraîneur, ce qui me permet de jouer libéré".
A 22 ans, Mesut Özil est en tout état de cause en train de confirmer son incroyable potentiel dans une des plus prestigieuses institutions footballistiques au monde, posant les jalons d'une carrière pleine de succès. Reste désormais à savoir quelle est la limite de cette étoile filante...

mercredi 23 mars 2011

Manchester City offre 12 millions d'euros à José Mourinho

Le club anglais aurait fait du technicien portugais sa nouvelle priorité pour remplacer Roberto Mancini au poste d'entraîneur.
L'élimination en Europa League face au Dynamo Kiev a été la défaite de trop pour Roberto Mancini. Les dirigeants mancuniens se seraient mis en quête d'un nouvel entraîneur pour la saison prochaine dès cette semaine. Et le moins que l'on puisse dire est que le club anglais présidée par l'homme d'affaire émirati Khaldoon Al Mubarak n'a pas froid aux yeux. Les dirigeants mancuniens auraient jeté leur dévolu sur l'entraîneur madrilène, José Mourinho.
Selon le quotidien espagnol Sport, le club anglais aurait proposé une offre de 12 millions d'euros au Real Madrid pour s'attacher les services du technicien portugais.  Une proposition dérisoire compte tenu de la situation actuelle d'El "Special One", dont le salaire annuel est bien supérieur à ce montant et dont le contrat le lie à Madrid jusqu'en 2014.
S'il veut réellement attirer le tacticien portugais dans ses rangs, le club mancunien devra par ailleurs faire face à une clause libératoire proche des 40 millions d'euros. De quoi faire réfléchir les dirigeants de City pendant quelques semaines supplémentaires.

Real Madrid: Le club va rendre hommage à Ronaldo

Ronaldo sera à Madrid vendredi pour le match du Real face au Sporting Gijon. Le club merengue a décidé de rendre hommage à son ancien attaquant.
Ronaldo a annoncé se retraite le mois dernier. De nombreux hommages lui ont été adressés depuis. Mais au cours d'une interview accordée à As, le Brésilien a révélé que le Real Madrid l'avait invité pour lui en rendre un particulier lors de son prochain match de championnat. "Je serai à Madrid pour le prochain match du Real, a-t-il confié. Florentino (Pérez, le président du Real, ndlr) m'a appelé pour m'organiser un hommage."
L'ancien international auriverde aura donc droit à une dernière ovation de la part de son ancien public lors de la visite du Sporting Gijon à Santiago Bernabeu. Comptant pour la 30e journée de Liga, le match prévu au dimanche 3 avril pourrait être avancé au vendredi 1er avril suite à la demande de José Mourinho. L'entraineur portugais souhaite préparer au mieux la réception de Tottenham en quarts de finale aller de la Ligue des Champions, le mardi suivant.
"Mourinho est un grand monsieur, joyeux et drôle"
Ronaldo a d'ailleurs connu Mourinho "au Barça, quand il assistait Robson (Bobby, entraîneur de l'époque, ndlr)": "Je le connais bien. C'est un grand monsieur, joyeux et drôle." S'il a évolué aussi bien au FC Barcelone qu'au Real Madrid, le meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du monde a sa préférence. "J'ai une relation de respect avec le Real Madrid qui me donne inévitablement beaucoup d'estime et d'affection pour le club", confie-t-il. De l'estime et de l'affection qui lui seront très certainement rendues par les socios madrilènes au moment de lui rendre hommage.

Cristiano Ronaldo interdit de voyager avec le Portugal

Cristiano Ronaldo est arrivé mardi matin à Madrid pour suivre une série d'examens. Il devrait être de retour dans la capitale espagnole dès mercredi pour y débuter sa rééducation.
Les galères recommencent pour Cristiano Ronaldo. Sorti à la 72e minute lors du derby face à l'Atlético Madrid (2-1) samedi, l'attaquant portugais est arrivé à Lisbonne mardi matin pour être examiné, suite à sa douleur ressentie à la cuisse gauche. Absent lors des deux matches amicaux du Portugal face au Chili et la Finlande les 26 et 29 mars prochains, le Ballon d'Or 2008 n'a pas réussi à obtenir l'accord de ses dirigeants pour accompagner la sélection portugaise. Il rentrera donc dès mercredi en Espagne pour entamer sa rééducation physique.  
Leader sur et en dehors du terrain, Cristiano souhaitait en effet être présent au sein du groupe lusitanien. En bon capitaine, le Madrilène évite au maximum de manquer les rendez-vous de la sélection nationale, même pour un match amical. Depuis le début de la saison, l'ancien Mancunien a disputé quatre matches avec le Portugal. En club, il n'a manqué que trois rencontres du Real Madrid cette saison soit un total de 48 matches disputés sur l'ensemble de la saison. Un rythme impressionnant qui n'est pas prêt de s'achever. Alors qu'il reste encore neuf journées de Liga, une finale de Coupe du Roi et au mieux cinq rencontres européennes à disputer, CR7 pourrait atteindre les 60 matches disputés cette saison.
Pour l'heure, le Portugais est examiné à Lisbonne et devrait rentrer dès mercredi à Madrid pour débuter sa rééducation avec les médecins du Real. L'objectif est simple: être rétabli pour la réception de Tottenham en quart de finale aller de la Ligue des Champions le 5 avril prochain.

mardi 22 mars 2011

Un joueur à la loupe : Bojan face à Getafe

Pour ce deuxième numéro du « joueur à la loupe », l'équipe de rédacteurs a choisi d'étudier les performances de Bojan Krkic sur la ligne de l'attaque. Le Barça reçoit Getafe le 19 mars 2011, pour le centième match de Bojan en Liga...

Pedro étant indisponible pour cause de pubalgie, Guardiola choisit de combler son absence en titularisant Bojan, qui reste sur une prestation encourageante à Séville la semaine passée. Auteur d'un but en Andalousie où il a presque disputé toute la rencontre, Bojan est donc titulaire pour son centième match de Liga ; il atteint d'ailleurs cette statistique alors qu'il n'a pas encore 21 ans et bat donc le record de précocité de Messi. Puisqu'il semble entendu que Guardiola ne comptera pas sur Afellay cette saison, et compte tenu de la méforme et du déchet actuels de David Villa, l'occasion est idéale pour le jeune serbo-espagnol de convaincre l'entraîneur de lui laisser plus de temps de jeu, et pourquoi pas glaner une place de titulaire...

Analyse et commentaires

En première mi-temps, Bojan occupe le couloir droit, avec pour principale tâche de libérer l'espace pour Messi et soutenir les montées de Dani Alves. Bojan a rempli ce rôle, se permettant même un ou deux débordements sur son aile, bien que gâchés par de mauvais centres. Cependant, il repique un peu trop dans l'axe, preuve en est le peu de ballons touchés par Alves qui est pourtant positionné très haut, comme toujours.
Bojan inscrit un but dès le début de la seconde période (50e minute). Sur une passe de Leo Messi, il contrôle parfaitement du droit pour enchaîner une frappe pied gauche. Son tir, a priori dans la direction du gardien Codina, a été dévié par un défenseur de Getafe dans l'angle opposé. L'avantage du Barça est porté à 2-0, et surtout, il s'agit du deuxième but en deux matchs de la part de Bojan. Par la suite, on voit Krkic toucher plus de ballons, bien que la plupart sont remis en retrait. Il s'applique aussi à faire des appels bien pensés, à la limite du hors-jeu et prenant avec lui systématiquement un ou deux joueurs adverses.
Bojan est finalement remplacé à la 68e minute (Keita). Globalement, et au vu de ses précédentes sorties cette saison, Bojan est sur la pente ascendante. Il ne perd pas beaucoup de ballons, joue avec plus de retenue que d'habitude (ne presse plus dans le vide, comme il avait pu le faire lors de sa rentrée face à Majorque). Malgré tout, on sent qu'il n'est pas encore entièrement en confiance, car il n'avance que trop rarement balle au pied et ne sollicite pas de une-deux ou de décalages, en plus de manquer de spontanéité. Il doit aussi plus peser sur le jeu (n'a récupéré qu'un seul ballon) et ne pas disparaître pendant plusieurs minutes sans toucher la balle. Néanmoins, il apporte de la profondeur au jeu catalan avec ses appels jamais hors-jeu, mais qui doivent encore être améliorés pour vraiment trancher.

À l'heure actuelle, Bojan semble (enfin) commencer à justifier son statut de remplaçant numéro un en attaque, mais les Culés attendent plus, bien plus...

Extraits vidéos

Bojan s'est montré très actif et a prouvé qu'il pouvait jouer un match sans se cacher. On l'a ainsi vu pas mal de fois devant le but, où il ne lui a à chaque fois pas manqué grand chose pour être sur le ballon ou le mettre au fond (minutage vidéo : 01:05). Sur un très bon centre ras de terre de Villa (01:45), il s'écroule aux abords du petit rectangle. Penalty selon lui. D'autres rétorqueront qu'il s'agit là de sa propension affolante à tomber ou glisser tout seul. Sur son but (02:45), il contrôle en feintant son adversaire, puis marque d'une frappe du gauche déviée. Les plus pointilleux relèveront un enième contrôle facile manqué (04:16) sur un action qui aurait pu être intéressante.
Voir la vidéo : dailymotion - megaupload

Statistiques

  • Général 
    • Ballons touchés : 22
    • Ballons récupérés : 1
    • Ballons perdus : 5
    • Corners provoqués : 0
    • Corners concédés : 0
    • Duels gagnés : 1
    • Duels perdus : 3
    • Temps de jeu : 67 min
  • Passes 
    • Passes tentées : 16
    • Passes réussies : 13
    • Passes dangereuses : 2
    • Passes décisives : 0
  • Tirs 
    • Tirs : 2
    • Tirs cadrés : 1
    • Tirs sur les montants : 0
    • Buts : 1
  • Fautes 
    • Fautes reçues : 1
    • Fautes commises : 0
    • Hors-jeu : 0
    • Cartons jaunes reçus : 0
    • Cartons jaunes provoqués : 0

Note du joueur

  • barcamundial...  6.25 / 10
  • Ronaldo97........ 5.5 / 10
  • Wacil78.............  5 / 10
  • Moyenne...........  5.6 / 10 

Le Real Madrid et le défenseur ont trouvé un accord (22/03/2011)

Pepe prolonge jusqu'en 2015

 D'après le quotidien espagnol Marca, le défenseur central portugais Pepe et le Real Madrid sont tombés d'accord pour prolonger jusqu'en juin 2015 le contrant qui les lie. Pepe sera le sixième défenseur central le mieux payé au monde puisque son salaire annuel atteindra les quatre millions d'euros. Jose Mourinhi a joué un rôle important dans la rénovation du joueur portugais car il le considère comme une des pièces maîtresses de son équipe. Plusieurs rumeurs détaillaient récemment des différends entre le Real Madrid et Pepe concernant sa rénovation. Voilà qui les fera taire définitivement.

lundi 21 mars 2011

Barcelone n'a pas forcé

Vainqueur de Getafe (2-1), Barcelone a conforté sa place de leader de la Liga en attendant le derby Atletico-Real (22h00). Le Barça prend provisoirement huit longueurs d'avance sur l'équipe de José Mourinho au terme d'un match marqué par l'hommage du Camp Nou à Eric Abidal.
FC BARCELONE - GETAFE : 2-1

Buts : Alves (17e), Bojan (50e) pour Barcelone - Manu (88e) pour Getafe
Absent et pourtant si présent. De sa chambre d'hôpital, Eric Abidal, opéré jeudi d'une tumeur au foie, n'a pas dû rater une miette de l'hommage que lui ont rendu ses partenaires et le public du Camp Nou lors de la victoire du FC Barcelone sur Getafe pour le compte de la 29e journée de la Liga (2-1). Daniel Alves et Bojan Krkic ont offert à leur équipe un 25e succès en championnat cette saison, un résultat évidemment dédié à leur équipier tricolore. Chaque acteur de la rencontre a exprimé son soutien à sa manière, les joueurs des deux équipes entrant sur la pelouse avec un tee-shirt floqué d'un message à destination de l'ancien Lyonnais et les supporters catalans se levant comme un seul homme à la 22e minute de la rencontre, en référence au numéro du joueur chez les Blaugrana, pour lui adresser une standing ovation émouvante.
Si le foot est presque passé au second plan ce samedi soir, les hommes de Pep Guardiola se sont tout de même appliqués à assurer l'essentiel sans forcer leur talent. Sans Pedro, souffrant d'une pubalgie, et Busquets, mis au repos, ils n'ont pas développé un jeu aussi flamboyant qu'à l'accoutumée et ont souvent pêché dans le dernier geste, avec notamment des erreurs techniques inhabituelles. Pourtant, après un premier échange de toute beauté entre Xavi et Lionel Messi (8e), Daniel Alves a ouvert le bal d'une demi-volée magistrale venue se loger dans le petit filet de Jordi Codina (1-0, 17e). Les voyants étaient alors au vert et semblaient annoncés un feu d'artifice. Mais, les locaux ont ensuite multiplié les approximations dans la zone de vérité, à l'image de David Villa (21e, 44e), et le score étriqué à la pause ne reflétait pas vraiment la physionomie d'une première période à sens unique.
Villa, le temps des vendanges
L'ancien de Valence a continué de manger la feuille à la reprise, avec deux nouvelles occasions vendangées (56e, 59e). Bojan n'avait lui pas manqué la cible et s'était chargé de faire le break un peu plus tôt (2-0, 50e). Les Barcelonais ont plongé physiquement dans la dernière demi-heure, au cours de laquelle ils ont laissé l'initiative aux visiteurs, arrivés de la banlieue de Madrid avec trois heures de retard à cause d'un problème technique sur leur avion. Après deux alertes sur le but de Victor Valdes signées Javier Casquero (33e) et Manu del Moral (70e), Getafe a réduit la marque par l'intermédiaire de ce dernier, étrangement oublié par la défense barcelonaise en plein cœur de la surface (2-1, 88e). Un but sans conséquence pour les Catalans, qui se dirigent toujours plus vers leur 21e titre de champion. Et qui ont ainsi pu offrir un modeste cadeau à leur ami Abidal.

le Real Madrid ne craque pas dans le derby

MADRID (AFP) - Grandement menacé au stade Vicente-Calderon dans le derby madrilène, le Real s'en est finalement sorti, s'imposant 2-1 samedi contre l'Atletico, et reste à cinq points du FC Barcelone, vainqueur 2-1 de Getafe lors de la 29e journée du Championnat d'Espagne.
Le Real, qui n'a plus perdu un derby contre l'Atletico depuis 1999, a gagné grâce à des buts de Benzema (11e) et Özil (33e) mais peut aussi remercier Iker Casillas, auteur de grands arrêts en première période.
L'entraîneur du Real José Mourinho, qui se méfiait de l'armada offensive de l'Atletico (Reyes, Elias, Forlan et Agüero) avait décidé de renforcer son milieu de terrain avec trois récupérateurs: Xabi Alonso, Khedira et "Lass" Diarra.
Le système a fonctionné et le Real s'est créé suffisamment d'occasions pour marquer deux buts.
Parfaitement lancé par Khedira, Benzema a ouvert le score d'un modèle de balle piquée (11e) et Özil a doublé la mise avec une frappe placée du gauche à peine déviée par De Gea (33e).
Le derby, vite lancé par le but de Benzema, a été de toute beauté. L'Atletico a eu plusieurs balles d'égalisation, presque toutes venant des pieds d'Agüero mais Iker Casillas, qui n'a jamais perdu au Vicente-Calderon, a été héroïque: double main ferme à la 21e devant Agüero puis Godin et parade face à Reyes (27e).
Longtemps mis en échec, l'attaquant argentin Sergio Agüero a fini par marquer (86e), réduisant le score pour l'Atletico. Mais le Real a tenu.
Le Barça, un peu bousculé à Séville (1-1), n'a jamais vraiment tremblé contre Getafe, sauf dans le temps additionnel, souffrant surtout physiquement.
En l'absence des défenseurs Puyol, Abidal et Maxwell, l'entraîneur Josep Guardiola avait fait confiance à Gabriel Milito dans l'axe et à Adriano à gauche.
Mais comme presque toujours, le Barça a monopolisé le ballon et les problèmes défensifs sont surtout retombés sur l'équipe d'en face.
Le défenseur brésilien Dani Alves a ouvert le score d'une reprise de volée sensationnelle (17), qui n'a laissé aucune chance au gardien Codina.
Le jeune Bojan Krkic, titulaire en l'absence de Pedro (blessé), a marqué un second but logique, fêtant dignement son 100e match en Liga avec le maillot "blaugrana" (50).
Messi et Villa ont eu énormément d'occasions mais ont manqué d'efficacité devant Codina.
Getafe a réduit le score en fin de match sur une belle reprise de Manu del Moral (88).
"Ce sont trois points qui nous aident à avancer. Nous dédions cette victoire à +Abi+", a commenté le milieu du Barça Andrés Iniesta sur Facebook.
Le public du Camp Nou a rendu un bel hommage à Eric Abidal, opéré jeudi d'une tumeur au foie, en applaudissant à la 22e minute du match, un clin d'oeil à son numéro.
Avant le début de la rencontre, un montage vidéo de 2 min 30, montrant les moments forts de la saison d'Abidal, a été diffusé sur les écrans du Camp Nou.
Les joueurs des deux équipes sont entrés sur la pelouse vêtus de t-shirts avec des messages de soutien en catalan: "Courage Abidal" pour ceux de Getafe et "Nous t'aimons +Abi+" pour ceux du Barça.
Résultats de la 29e journée du Championnat d'Espagne de football:
Samedi:
Majorque - Saragosse 1 - 0
FC Barcelone - Getafe 2 - 1
Atletico Madrid - Real Madrid 1 - 2
Dimanche:
Sporting Gijon - Almeria 1 - 0
Hercules - Osasuna 0 - 4
Racing Santander - Real Sociedad 2 - 1
Malaga - Espanyol Barcelone 2 - 0
Deportivo La Corogne - Levante 0 - 1
(18H00 GMT) Athletic Bilbao - Villarreal
(20H00 GMT) Valence - Séville

Barça Xavi manquera Villarreal

Xavi manquera le déplacement du FC Barcelone à Villarreal, actuel 4e de la Liga, en raison d'une accumulation de cartons jaunes qui vaut au stratège catalan suspension automatique pour un match. Xavi a écopé d'un 5e jaune lors de la victoire (2-1) des Blaugrana samedi soir contre Getafe. Le milieu de terrain international a frappé dans le ballon pour l'éloigner alors que l'arbitre avait sifflé un coup franc pour Getafe. Le match chez les Valencians est programmé le 3 avril, après la trêve internationale. «Il sera au repos contre Villarreal et repartira avec une ardoise propre pour les matches suivants», a commenté son entraîneur, Pep Guardiola, qui a précisé qu'il demandait à ses joueurs déjà avertis de l'oublier en match pour exprimer leur jeu habituel.

Eric Abidal se remet bien de son opération

Le défenseur international français Eric Abidal se remet bien de son ablation d'une tumeur au foie, a déclaré samedi son club de Barcelone.
"Son moral est bon", a déclaré l'entraîneur du club catalan Pep Guardiola après la victoire du Barça samedi soir en championnat face à Getafe.
"J'espère qu'il pourra nous rendre visite dans les 15 prochains jours et venir nous voir à l'entraînement", a ajouté Guardiola.
Eric Abidal, qui a 31 ans, a été opéré jeudi dans une clinique barcelonaise. On ignore combien de temps il sera absent des terrains.

dimanche 20 mars 2011

Alves et Bojan offrent une victoire dédiée à Abidal ( FC Barcalona VS Getafe (2-1) )


FC Barcalona VS Getafe (2-1)



Le FC Barcelone s'est imposé sans difficulté face à Getafe au Camp Nou. Alves, auteur d'un but magnifique, et Bojan se sont chargés de mettre leur équipe à l'abri. Les Madrilènes n'ont réduit le score qu'à trois minutes du terme.
La domination du début de match était clairement Blaugrana. Après cinq minutes de possession totale mais peu offensive de la part des Barcelonais, le match se lançait avec, à la 7ème minute, la première opportunité pour les locaux. D'une retournée en pleine surface, Lionel Messi touchait très bien le ballon mais le portier, qui était à bout portant, contrait le cuir. Un ballon qui s'en allait toucher la main décollée du long du corps d'un défenseur madrilène, mais l'arbitre ne sifflait rien.
Incroyable Alves
Le Barça, qui augmentait le rythme du match au fil des minutes, finissait par trouver la faille à la 16ème minute par l'intermédiaire de Daniel Alves. Alors que le ballon arrivait un peu mort juste en dehors de la surface après une tête d'un joueur visiteur, le latéral droit brésilien ne se posait aucune question et, en un temps, envoyait un boulet de canon au fond du but de Codina. But magnifique et impressionnant d'Alves, qui marquait là son troisième but de la saison en championnat.
Les Catalans auraient pu doubler la mise à la 21ème minute. Sur une passe de Messi, Bojan loupait le cuir et Villa, qui le récupérait, n'en faisait pas meilleur usage. Juste avant la double occasion, l'arbitre n'avait pas sifflé un penalty évident sur David Villa. Dans la surface, Cata Diaz mettait clairement à terre l'attaquant espagnol, mais l'arbitre fermait les yeux.
Hommage à Abidal
A la 22ème minute, le public du Camp Nou rendait un bel hommage à Eric Abidal, opéré jeudi dernier d'une tumeur au foie. Le numéro 22 français du Barça a été applaudi pendant une minute par tout le stade.
Barcelone dominait toute la suite de la période avec plusieurs bonnes occasions. Xavi a eu sa chance, tout comme Villa à plusieurs reprises. Mais comme souvent ces derniers temps, les hommes de Pep Guardiola ne sont pas vernis à la conclusion et manquaient d'efficacité devant le but. Les Barcelonais menaient d'un seul but à la pause.
Bojan double la mise
La récompense du bon jeu offert en première période arrivait au début de la seconde. D'une petite passe sur la droite de la surface, Messi trouvait Bojan, qui changeait de pied et enchaînait avec une frappe. Le ballon était dévié par un défenseur, juste de quoi tromper le gardien. Le cuir était au fond des filets : 2-0.
Le Barça eut encore plusieurs possibilités offensives pendant un quart d'heure. Ensuite, Pep Guardiola réalisait un premier changement. Bojan sortait au profit de Keita. Le Barça finissait le match en se reposant sur ses lauriers. Affelay puis Jeffren entraient à la place d'Iniesta et Villa.
Les Barcelonais endormaient tellement le match qu'ils étaient pris à leur propre piège, à la 87ème minute. Sur l'une de ses seules actions construite, Getafe parvenait à réduire la marque. D'un centre venu de la droite, Manu reprenait le ballon entre Piqué et Milito. Valdés était battu : 2-1.
Heureusement, le score ne bougea plus et le Barça engrange méritoirement trois nouveaux points. Les Catalans poursuivront une semaine de plus avec une belle avance au classement de la Liga.

Le Real Madrid s'impose à l'Atlético (2-1)

Les buts de Benzema et Özil offrent la victoire (20/03/2011)


Comme à chaque derby madrilène depuis plusieurs années, la victoire est à nouveau revenue au Real Madrid. Les joueurs de Jose Mourinho se sont basés sur leur efficacité offensive et sur l'excellente prestation d'Iker Casillas pour s'imposer ce soir. Dès la onzième minute, Karim Benzema a donné l'avantage à son équipe en inscrivant son 21ème but de la saison. C'est le cinquième match d'affilée que l'attaquant français marque au moins un but. A la demi-heure de jeu, l'excellent Özil fit le break en marquant le deuxième but du Real Madrid, suite à une belle action de Marcelo. Ensuite, les Merengues ont contrôlé la rencontre, même si l'Atlético sauva l'honneur dans les dernières minutes de jeu. Pas de changement au classement de la Liga.

mercredi 16 mars 2011

Le Real Lyon (3-0) les butes du match

Le Real élimine Lyon (3-0)

Lyon est éliminé de la Ligue des Champions après son large revers à Madrid (3-0). C'est la première fois que le Real bat l'OL en huit rencontres.

 

C'est fini (3-0). Grâce à sa large victoire, le Real Madrid se qualifie pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Lyon n'a jamais réellement pesé sur la rencontre.  

89e.
Benzema et Cristiano Ronaldo sourient sur le banc. C'est la première fois que le Real Madrid se qualifie pour les quarts de finale de la Ligue des Champions depuis ...2004

86e minute. Le public de Santiago Bernabeu commence à quitter le stade. Les supporteurs ne croient pas à un renversement de tendance.  

84e minute.
Karim Benzema quitte le terrain sous une pluie d'applaudissements. Le Français est ovationné par un public debout au moment d'être remplacé par son compatriote Lassana Diarra. 

82e minute.
Gomis adresse une nouvelle frappe tendue que Casillas repousse des deux poings. La demi-volée de Lisandro ne donne rien.    

78e minute.
Les chances de qualification lyonnaise sont désormais quasiment nulles.

76e minute (3-0). Lyon boit le calice jusqu'à la lie. Di Maria enfonce l'OL en piquant parfaitement son ballon par dessus Lloris pour le troisième but.  

74e minute.
Rassuré par sa cuisse et le résultat, Ronaldo sort remplacé par Adebayor. 

76e minute.
Lors des sept dernières rencontres, Lyon n'a jamais perdu contre le Real Madrid

74e minute.
Gourcuff a rejoint le banc lyonnais, remplacé sur la pelouse par Pied.

72e minute.
En contre, Gomis adresse une frappe puissante du coin droit de la surface. Casillas boxe le ballon dégagé en corner par Ramos.

68e minute. 
Les chances lyonnaises se réduisent après ce sixième but de Benzema en Ligue des Champions. Mais en inscrivant deux buts, l'OL serait encore qualifié.

66e minute (2-0).
Enorme mésentente de Lovren et Cris qui permet à Benzema de se présenter seul devant Lloris. L'avant-centre du Real trompe le gardien lyonnais du droit.

64e minute.
Khedira lance Benzema en profondeur. Réveillère écarte le danger au dernier moment devant l'attaquant français du Real. 

60e minute.
Gourcuff traine les pieds sur le terrain. Les bras ballants, l'ancien Bordelais ne fait plus une seule différence sur la pelouse de Bernabeu.  

59e minute.
Lyon plie mais ne rompt pas. Ronaldo rate une nouvelle fois le cadre.

55e minute.
Les Lyonnais sont mal entrés dans cette deuxième mi-temps. Cissokho écope d'un carton jaune. 

54e minute.
Sur corner, Ramos place une tête directement sur Lloris.

53e minute.
Adebayor est parti s'échauffer côté madrilène.

52e minute.
Lyon doit marquer un but pour être à égalité avec le Real sur l'ensemble des deux matchs.

47e minute.
Benzema ouvre bien son pied droit mais sa frappe est contrée par la défense lyonnaise. 

46e minute.
Claude Puel change de tactique et lance Gomis en lieu et place de Briand.

Mi-temps.
Le Real mène logiquement à la pause. Lyon est bien entré dans la partie mais le quatuor offensif madrilène fait mal à la défense rhodanienne. Lloris maintient la tête de son équipe hors de l'eau.

44e minute. Cris souffre le martyre et Lyon voit les attaquants espagnols déferler sur le but de Lloris qui a sauvé par quatre fois ses coéquipiers. 

42e minute.
Benzema trompe Lloris de la tête mais le but est refusé pour une position de hors jeu de l'avant-centre du Real.

41e minute.  Lloris sauve la baraque lyonnaise. Le portier des Bleus s'envole pour sortir de sa lucarne une reprise écrasée de Benzema.  

38e minute. Lyon doit désormais inscrire deux buts pour se qualifier. 

36e minute. Lancé par Ronaldo, Marcelo crochète Cris, élimine Lovren et trompe Lloris d'une frappe du gauche que le gardien lyonnais ne peut que freiner (1-0).

34e minute.
Ronaldo est toujours aussi présent dans le jeu et ressemble à tout sauf à un convalescent.

32e minute.
Xabi Alonso expédie un long coup franc dans la surface. Ramos manque le ballon pour quelques centimètres et Lloris s'empare du cuir. 

30e minute. 
Le jeu se durcit et Ricardo Carvalho écope d'un carton jaune pour une vilaine faute sur Delgado. Claude Puel réclame un peu de calme.

27 minute.
Enorme action de Ronaldo. Excentré côté gauche, le Ballon d'Or 2008 repique vers le centre et déclenche une frappe surpuissante du droit. Lloris claque le ballon en corner. 

24e minute.
Le match s'emballe totalement. Les équipes se jettent à l'assaut des buts adverses et Madrid souffre lorsque Lyon accélère.

22e minute.
Au bout d'une merveille d'action collective, Lyon se créé la meilleure action depuis le début de la saison . Cissokho décale Delgado à l'entrée de surface. La frappe enroulée du droit du milieu lyonnais est sortie en corner par IKer Casillas. 

19e minute.
Lisandro reste au sol après un contact avec Pepe. L'Argentin a pris le genou du Portugais sur le crâne.  Il revient en jeu sur l'action suivante. 

17e minute.
Ronaldo coupe parfaitement un coup franc de la tête mais Hugo Lloris est sur la trajectoire. Le Portugais avait pris le meilleur sur Cris, peu en jambes depuis le coup d'envoi.

12e minute.
Hugo Lloris plonge dans les pieds de Ronaldo avant d'hurler sur Cissokho, auteur d'une relance de poussin. 

9e minute.
En contre, Gourcuff s'échappe côté gauche. Le meneur de jeu lyonnais est stoppé irrégulièrement par Pepe.  Le Portugais écope du premier carton jaune. 

7e minute.
Lyon réagit. Le duo Delgado - Lisandro dérange les Madrilènes sans se montrer très dangereux.
4e minute.
Hugo Lloris déjà décisif. Le gardien lyonnais doit s'employer par deux fois dont une bonne frappe de Marcelo dans un angle fermé. 

3e minute.
Première occasion pour Madrid et Ronaldo dont le coup franc file au dessus du but de Lloris. Le Portugais ne semble pas souffrir de la cuisse gauche.

20h47
. L'arbitre monsieur Skomina donne le coup d'envoi.

20h45. Une minute de silence est observée au stade Santiago Bernabeu en hommage aux victimes du séisme et du tsunami au Japon. Une immense banderole est déployée au centre du terrain alors que les joueurs se serrent par les épaules.

20h43.
L'ambiance est assourdissante au moment où les deux équipes pénètrent sur le terrain. C'est un trio d'arbitres slovène qui dirige le match.

20h38
. Lyon a remporté 21 de ses 48 matchs à l'extérieur en Ligue des Champions, soit 44% de ses rencontres. 

20h32. Quelques minutes après le Real, les Lyonnais rentrent au vestiaire sous une bordée de sifflets qui dégringolent des tribunes. 

20h29. Santiago Bernabeu est une citadelle imprenable. Le Real y a remporté tous ses matchs depuis le début de saison soit 21 victoires toutes compétitions confondues. 

20h23.
Karim Benzema, l'homme en forme du Real Madrid, est aligné seul en pointe. L'ancien Lyonnais, buteur à l'aller, ne compte pas faire de cadeau à son club formateur. « Bien sûr j'ai beaucoup d'amis à Lyon mais sur le terrain ce sera la guerre », a prévenu l'avant-centre des Bleus dans le journal espagnol Marca. 

20h16.
Cristiano Ronaldo est bien sur la pelouse. Le Portugais revient d'une blessure à la cuisse gauche. Il a effectué des tests jusqu'au dernier moment.

20h13.
Les Espagnols rejoignent les Lyonnais sur la pelouse pour débuter à leur tour leur échauffement.

20h11. Tout l'effectif lyonnais est sur la pelouse pour l'échauffement.

20h04. Hugo Lloris, Rémy Vercoutre et Joël Bats sont les premiers lyonnais à pénéter sur la pelouse de Santiago Bernabeu.  Les deux gardiens et leur entraîneur sont copieusement sifflés par le public déjà installé dans les tribunes.

19h59. Lisandro seul en pointe. L'attaquant argentin, blessé lors du match aller, évoluera à la pointe de l'attaque. Delgado et Briand aimeront les côtés. Gomis est sur le banc.

Lyon rêve d'exploit. Invaincu en sept confrontations face au Real Madrid, l'OL est arrivé dans dans la capitale espagnole avec la ferme intention de poursuivre sa série. Pour se qualifier pour les quarts de finale de la Ligue des champions, les hommes de Claude Puel doivent l'emporter ou faire match nul en inscrivant au moins deux buts.

Benzema (Real Madrid) : ce sera "la guerre sur le terrain" contre Lyon

L'attaquant du Real Madrid Karim Benzema, en pleine forme avant de jouer contre son ancienne équipe de Lyon ce soir en 8e de finale retour de Ligue des champions, prédit une "guerre sur le terrain" pour ce match décisif. "Bien sûr j'ai beaucoup d'amis" à Lyon "mais sur le terrain ce sera la guerre", prévient, dans un entretien au journal Marca, l'international français, qui assure se sentir "plus fort mentalement" que lorsqu'il jouait à Lyon. "Maintenant je suis plus complet. Madrid c'est un autre niveau, un autre championnat, c'est pas comme la France", ajoute Benzema, qui vient de marquer six buts en trois matches de Championnat d'Espagne. "Personne ne sait encore qui va jouer" ce soir mais "je suis prêt pour être titulaire", ajoute Benzema, qui avait ouvert le score en match aller.

Face au Real Madrid, l’OL veut croire à l’exploit


Accroché à domicile à l’aller par le Real Madrid (1-1), l’Olympique Lyonnais se déplace ce mercredi à Santiago Bernabeu pour relever un défi de taille. L’OL devra marquer au moins un but pour passer en quart de finale de la Ligue des Champions.
 "Cristiano contra la maldición" (Cristiano contre la malédiction, NDLR). À la Une du quotidien sportif madrilène As, mercredi matin, la prudence est de mise. Pourtant, au plan statistique, après le nul arraché par le Real à Gerland lors du match aller 1-1, (il y a trois semaines), l’OL n’a que 25 % de chances de se qualifier.
L’an passé, après le match aller, les médias ibériques avaient envoyé le Real en quart dès le coup de sifflet final, malgré une courte défaite à Lyon (1-0). Ils avaient prédit l’enfer et l’humiliation aux Rhodaniens dans l’antre de Santiago Bernabeu. Au terme des 90 minutes, l’OL avait finalement arraché un nul logique et éliminé le Real. D’où la relative frilosité des médias espagnols à l’aube de la rencontre...
En sept confrontations, les Lyonnais n’ont jamais perdu face au Real et, à chaque fois, ont marqué au moins un but. Pour rejoindre les quarts de cette édition 2011, les hommes de Claude Puel devront au moins continuer sur cette voie.
Cette saison, la tâche sera particulièrement ardue. Depuis que l’entraîneur portugais José Mourinho a pris les commandes de l'équipe première, le Real Madrid a remporté l’intégralité des rencontres disputées sur sa pelouse. Pour passer, l’OL devra briser cette dynamique soit par une victoire, soit en arrachant un nul et en marquant au moins à deux reprises.

Des Rhodaniens en forme olympique
Cette année encore, Lyon dispose d’arguments qui peuvent faire basculer le sort de cette double confrontation. Après un début de saison catastrophique, les Lyonnais ont retrouvé des couleurs et n’ont perdu aucun de leurs sept derniers matchs.
Depuis plusieurs semaines, l’OL est parvenu à démultiplier sa force de frappe offensive : 16 buts inscrits lors des cinq derniers matchs. À la pointe de l’attaque, Bafétimbi Gomis, transparent jusqu’au mercato d’hiver, est revenu en forme et s’entend de mieux en mieux avec Lisandro. L’Argentin a lui aussi recouvré sa forme et reste sur quatre buts en deux matchs.
Seul Yoann Gourcuff, au milieu de terrain, ne répond toujours pas aux attentes que le club a placées en lui.

Le Real pour vaincre la malédiction
Défensivement, les Rhodaniens devraient également avoir du travail, puisque le bloc offensif du Real tourne à plein régime depuis le début de la saison (67 buts en 26 matchs en Liga). Après un début d’exercice compliqué, l’ancien Lyonnais Karim Benzema a pour sa part retrouvé le chemin des filets et inscrit trois doublés lors de ses trois dernières sorties.
L’incertitude autour de la présence de Cristiano Ronaldo, un temps blessé à la cuisse, a également été levée et le virtuose portugais devrait être de la partie. C’est d’ailleurs sur sa capacité de percussion que José Mourinho devrait s’appuyer, une fois encore, pour tenter de vaincre le signe indien. Le Real, détenteur du record absolu de victoire en C1 avec neuf succès, n’a plus passé les huitièmes de finale depuis six saisons.
Les Merengue, qui pointent désormais à cinq longueurs du FC Barcelone en Liga, ont plus que jamais besoin de valider leur ticket pour les quarts. Sevrés de titres depuis 2008, les socios du club phare de la capitale ne sauraient se contenter d’une nouvelle saison blanche en 2011. Et même une victoire en finale de la Coupe du Roi, face au Barça, le 20 avril prochain, ne suffira probablement pas à apaiser les travées du Bernabeu. D'où la nécessité d'une victoire face au Gones, ce soir...

Real Madrid - Lyon : les Espagnols veulent se faire justice !



Neuf ans ont passé depuis la dernière Champions' League remportée par le Real Madrid. C'était le 15 mai 2002, au Hampden Park Stadium, a Glasgow.
En face, une des équipes les plus puissantes du continent, le Bayern Munich. Lors de cette finale Raul et Zidane avaient marqué les deux buts qui couronnaient les 'merengues' comme l'équipe la plus titrée d'Europe.
Depuis ce moment victorieux, rien. La traversée du desert du Real avait commencé ce soir là. Neuf ans sans rien gagner au niveau européen, c'est trop pour les supporters blancs.
C'est vrai que pendant tout c'est temps ils ont remporté deux Ligas consécutives (2007/2008). Mais ce n'est pas suffisant pour une équipe qui aspire a tout gagner, comme le répète chaque année au début de saison, le président Florentino Pérez.
Lui veut d'une bonne fois pour toutes gagner un titre europeen, et si c'est possible faire la performance du Barça lors de la saison 2008/2009 (celle du triplete : coupe nationale, championnat nationale, coupe européenne). Il est temps de récupérer tous les investissements qu'il a fait dans l'équipe à commencer par Cristiano et finir avec l'etraîneur, Mourinho, qui dérape de plus en plus. La semaine dernière il a protesté contre le calendrier, qui oblige son équipe a jouer tous les trois jours ou presque.

Le Real veut la "vendetta", se faire justice soi-même, et il est prêt a tout. Ça fait six ans qu'il ne depasse pas la barrière des huitièmes, et ils ont maintenant devant eux une occasion trop belle pour la rater. Avec "Mou" aux commandes de l'équipe on a vu les Merengues, motivés comme jamais. Ils n'ont fait pas le tiki-taka du Barça, mais peu importe, ils marquent des buts et en foot c'est le plus important. Lors du match aller ils ont fini avec la malédiction de Gerland, ils ont réussi a marquer un but et a faire un match nul (ses dernières visites s'étaient soldées sur des victoire lyonnaises) c'est qui laisse ouvert tout les champs du possible pour le match retour.
Et c'est pour ça qu'ils ont lancé une campagne pour faire venir massivement leurs supporters au stade. Mourinho avait ouvert le feu à la fin du match qui opposait son équipe au Hércules : "Si on peut jouer avec douze joueurs ça serait génial, car là-bas on a joué face à douze Lyonnais. Leur supporters ont été géniaux ! Il ne reste plus qu'au Bernabeu de décider s'il veut jouer avec nous ou regarder le match. S'ils font le premier choix, ça sera plus fácile".
Ce message a été repeté aussi par les joueurs. Voici l'image que le site officiel du Real a mis en ligne avec le slogan ¿Quieres ver el partido o jugarlo? Tu veux voir le match ou le jouer?


On voit les quatre poids lourds du club; Benzema, Sergio Ramos, Casillas, et Cristiano Ronaldo. En appelant tout le temps les supporters Casillas, le capitaine demande "Tu veux voir le match ou le jouer avec nous? Ramos est plus direct "Tu dois le jouer!" Karim Benzema dit "On compte sur toi, jouez!", et finalement Cristiano "Je veux que tu joue ce match!"
Les messages sont là, mais il manque le plus important, voir si ces appels touchent le public et encore plus, de voir s'ils sont capables de remporter le match. Pour eux, tout est possible.

mardi 15 mars 2011

Real Madrid VS Fc Barcalona Photo

Real Madrid VS Fc Barcalona Photo




Le Real et les "cocktails" du Barça

Le Real et les "cocktails" du Barça

 

Le Real Madrid suspecte le FC Barcalona d'avoir recours au dopage, plus précisément à des "cocktails" douteux, selon Cadena Cope, et aurait demandé à la Fédération de renforcer les contrôles. Le club catalan se dit "indigné" et le Ministre des Sports évoque un football "propre". Ambiance.

Il ne se passe pas une semaine sans polémique entre Barcelone et le Real Madrid. Mais les révélations de dimanche soir ont littéralement mis le feu à la Liga. La radio Cadena Cope a affirmé, citant un "interlocuteur" du Real non identifié, que le club madrilène allait prochainement "demander à la Fédération espagnole qu'il y ait des contrôles antidopage sérieux" dans tout le championnat. Selon Cadena Cope, le Real "va même un peu plus loin" et "ne comprend pas qu'Eufemiano Fuentes (médecin cité dans les affaires de dopage Puerto et Galgo, NDLR) ait travaillé par le passé pour un club de première division, concrètement Valence, curieusement quand il a gagné deux championnats" (ndlr : 2002 et 2004).
"Le Real Madrid ne comprend pas non plus que d'autres médecins à la réputation douteuse travaillent pour le FC Barcelone" a poursuivi le présentateur de la Cadena Cope. Le club de la capitale aurait ainsi évoqué des "cocktails" douteux pris après l'entraînement par les joueurs de Pep Guardiola. Évidemment, les réactions ne se sont pas fait attendre lundi. Dans un communiqué, le Barça a exprimé "publiquement sa totale indignation pour ces allusions qui lient le club à des pratiques de dopage" tandis que Valence a qualifié de "fausses" les informations de la Cadena Cope.

Piqué: "On prend des vitamines comme tout le monde"

Les \"cocktails du Barça\" - FOOTBALL - LigaBarcelone a donc demandé "une rectification immédiate" et annonce que son département juridique étudie déjà les actions possibles pour défendre l'honneur du club. Valence a assuré de son côté n'avoir "jamais travaillé" avec Fuentes ou avoir été "conseillé directement ou indirectement" par lui. Même Gérard Piqué s'est fendu d'un commentaire en conférence de presse lundi après-midi. "Nous prenons des vitamines comme tout le monde, a dit le défenseur blaugrana. Nous avons un expert en nutrition qui nous dit ce qui est bon. Personne ne peut en douter. Celui qui dit que nous prenons des produits interdits joue avec le feu".
La polémique est remontée jusqu'au Secrétaire d'Etat aux Sports Jaime Lissavetzky. Celui-ci a défendu le système antidopage de son pays expliquant que le football espagnol était "propre". "En Espagne, nous avons pris très au sérieux la lutte contre le dopage dans tous les sports et suivi toutes les règles. Je n'ai pas parlé avec Florentino Perez de ces informations", a-t-il ajouté. De son côté, le Real Madrid n'a pas encore réagi. Un porte-parole du club s'est refusé à commenter les informations de Cadena Cope. Mais il n'est pas impossible que le sujet soit abordé mardi lors de la conférence d'avant match de Ligue des champions, Real-Lyon mercredi.